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La plastique de l’italienne permet aussi d’avoir un choix différent, à l’image de la CB 125 R. Les tendances ont apporté sur le marché des machines manga-robotisées ou rétro-basiques, très typées d’un côté et fondamentalement vintage de l’autre. Avec la Benelli et la Honda, c’est une autre approche, plus souple, moins tendue. Entre la techno et le jazz, il y a du Rock’n Roll.
Sauf que sur une moto, ce n’est ni corde, ni cuivre. Les partitions se composent avec de l’acier, du caoutchouc et tout un tas d’éléments. On sent que la bécane veut bien faire mais certaines pièces paraissent assez grossières, détonant avec le ton général de la jeune Leoncino. La pédale du sélecteur ou l’extrémité basse des tubes du cadre font vraiment négligés. Nous mettrons aussi quelques réserves sur les pneus made in Taiwan, a priori délicat sur le mouillé.
C’est dommage car hormis ces remontrances, la Benelli présente de très agréables démonstrations. Un phare à LEDs finement travaillé, le petit lion en sculpture sur le garde-boue avant, ce réservoir plein de charme, un écran TFT d’origine, , le bâti arrière court… presque avec de faux airs de Husqvarna Svartpilen. Il y a même de quoi attiré la curiosité avec un double bocal de frein au niveau du maitre-cylindre arrière.
Elle est emmené par un nouveau monocylindre, inédit chez Benelli et de provenance Keeway. Il est refroidi par eau, respire via 4 soupapes, ne possède qu’un ACT et délivre 12,8 chevaux ainsi que 1 mkg de couple. Des valeurs correctes mais sans plus. Il reste de la marge avant d’atteindre le maximum légal. Le niveau de performances devrait donc se placer entre les chinoises de technologie ancienne et les opiniâtres japonaises. Pas d’esbroufe dans le moteur mais une conso très frugale pour compenser, avec 2,2 litres aux 100 km annoncés.
Le réservoir contenant 12,5 litres, on vous laisse imaginer le nombre de bornes que l’on peut abattre avec un plein.
Pour en imposer, certaines productions 125 en sont arrivées à se doter de châssis extravagants, avec des fourches énormes et totalement démesurés (parfois du 50 mm). Point de ceci ici. Le squelette est constitué d’un cadre en tube d’acier complété d’un monoamortisseur et d’une fourche inversée de 35 mm – une valeur presque fluette mais de raison pour l’utilisation attendue. Les freins à disque (un par roue) de 280 mm et 220 mm sont maitrisés par un système couplé CBS, agissant sur un étrier 3 pistons à l’avant et deux à l’arrière.