BRIXTON 1200
essai :
Du côté de la finition, c’est également une bonne surprise. La Brixton Cromwell 1200 élève franchement la qualité de finition .........Puisqu'elle est fabriquée dans la MÊME usine que Triumph.
Certes, ça manque de matériaux nobles de-ci de-là. Les garde boue en plastique mériteraient d’être en métal par exemple, mais cela impacterait sans doute le prix. De même, les pattes de fixation du phare sur la fourche ne sont pas parfaitement finies sur la partie intérieure, comme cela l’est sur une Triumph sur laquelle chaque détail est soigné. Des broutilles finalement au regard de la qualité globale de la nouvelle Brixton.
Cette 1222 cm3 fait sa cylindrée malgré une allure basse. C’est une moto avec un gabarit généreux, mais pas imposant. C’est une grosse cylindrée, on le sait. 2180 mm de long, 1450 mm d’empattement et une hauteur de selle de 800 mm (environ dixit le dossier de presse). Avec 235 kg en ordre de marche (95% du plein), la moto demande un peu de biceps pour la man½uvrer sans l’aide du moteur. Normal quoi. Il faut mesurer environ 1m75 pour poser les deux pieds au sol, presque à plat. Ceci en raison de la forme de l’assise et de la largeur assez notable à l’entrejambe comme au niveau des chevilles. Les carters du bas moteur sont assez volumineux.
La position de conduite est naturelle, avec un léger basculement de buste vers l’avant en raison d’un guidon assez bas. Il est possible de le faire tourner de quelques degrés pour avancer ou reculer le buste. Le réservoir (16 litres) n’écarte pas trop les cuisses malgré sa forme ronde. Les commandes, modernes pour une rétro, sont faciles à utiliser. Les poignées, façon faux cuir marron un peu raté sur la moto verte, apportent un grip suffisant. Les deux leviers sont ajustables en écartement.
La selle, plutôt jolie, montre une fermeté immédiate… On a vu pire (la dernière Yamaha XSR 900), mais c’est peu confortable. L’accueil du passager sera correct pour un trajet en ville ou une petite balade, pas plus. Le déploiement de la béquille est limpide.
Les premiers tours de roues montrent un équilibre satisfaisant à basse vitesse, même si le poids est vraiment perceptible. C’est une 1200 cm3 de 235 kg aucun doute, mais la Cromwell 1200 ne possède pas un moteur à plat qui abaisserait totalement son centre de gravité. Le rayon de braquage est un peu démesuré. Faire un demi-tour réclame quelques man½uvres de direction… Par ailleurs, la moto, pour une grosse cylindrée, se laisse guider sans réelles difficultés.
Côté moteur, ça mérite un 4/5. Déjà, signalons une bande son tout à fait remarquable à l’heure de la norme Euro5. Le bicylindre vertical, 1222 cm3, refroidi par eau et à simple arbre à came en tête, craque généreusement à bas régimes. Les petits coups de gaz dans le vide sont un plaisir renouvelé pour les tympans, sans pour autant agresser les oreilles des passants comme une Yamaha MT-07 équipée d’un échappement Watata réplica.
Les deux balanciers d’équilibrage accomplissent un travail remarquable : point de vibration, rapport engagé ou non ! Les rétroviseurs restent clairs à l’arrêt comme en roulant. C’est tout de même appréciable au quotidien.
Première, seconde vitesse, etc, rétrogradage, la boîte de vitesses est ferme, façon gros pignons, mais la sélection est précise et cela malgré les 245 km affichés au trip total. La commande d’embrayage, par câble, mériterait plus de souplesse, mais encore… ça va.
Le meilleur, le plus croustillant, c’est le caractère de ce moteur franchement coupleux et qui tracte avec bonheur de 3 000 à 5 500 trs/min. Les reprises sont alors musclées et ponctuées par l’ambiance sonore qui ajoute vraiment à la conduite. Dès lors, on en joue de ce couple, de ces reprises pleines de vitalité. C’est très plaisant.
La Brixton Cromwell 1200 ne montre pas de failles de comportement. Elle se laisse guider facilement à basse vitesse. Pour un débutant, ce serait une moto trop lourde lors des petites man½uvres délicates, une épingle en dévers par exemple, mais il y a la Crossfire 500 homologuée A2 pour ça. En roulant, on remarque que les suspensions Kayaba travaillent en hydraulique, mais avec un touché de route assez ferme. Sans vous casser le dos, les suspensions vous renseignent de leurs débattements assez limités. Résultat, les petits pavés des jardins du château de Versailles sont filtrés, mais on n'est pas mécontent de les quitter. Sur les bons revêtements, cette fermeté participe à la précision et la Brixton Cromwell 1200 peut laisser s’exprimer son petit côté sportif.
Porté par le moteur, poussé par le couple, la Cromwell peut arriver en virages avec un bel élan. Elle se place facilement en entrée et le pilotage s’avère précis. Si l’on conserve une bonne vitesse en courbe, les ergots des repose-pieds feront une cure d’amaigrissement et cette garde au sol moyenne s’avère de toute façon suffisante pour cette moto rétro.
La géométrie est bien faite, même si la moto se raidit un peu lors des freinages sur l’angle ; cela reste digeste. Soulignons que l’ABS Bosch se montre suffisamment discret, tout comme l’antipatinage simple et dé connectable. Les pneus Pirelli font le job, outre le fait de coller au design. La partie-cycle apporte une sécurité garantie, du plaisir dans les portions sinueuses et si l’on veut attaquer un peu. L’ensemble, selle et suspensions, s’avère assez ferme au global.
C’est une moto néo rétro, d’allure dépouillée… Il ne faut pas en attendre un équipement pléthorique, mais elle a presque tout ce qu’il faut pour cette catégorie et surtout, pas d’options à rallonge… Une béquille centrale aurait apporté un plus pour l’entretien, de même que des valves coudées pour la pression des pneus, surtout avec les jantes à rayons. Basculer de mode moteur s’avère long, trop long et le fond de compteur qui change d’ambiance n’apporte pas grand-chose.
Équipements de série :
Tout était possible avec cette moto : une injection hasardeuse, un moteur sans relief, des suspensions pompes à vélo… Et bien non, l’homogénéité globale de la moto est remarquable. Présentation réussie avec une ligne dans le coup, prise en mains facile, moteur avec du caractère et de l’agrément ! Partie-cycle saine… Non, vraiment, la nouvelle Brixton Cromwell 1200 n’est absolument pas ratée, bien au contraire. C’est résolument une réussite sur le plan dynamique, hormis une fermeté un peu sensible. Améliorer, ne serait ce que la selle, serait déjà un pas en avant.
Certes, Brixton, ça ne parle pas aux fans de motos comme les marques Triumph (qui est fabriquée dans la même usine que la Brixton), Moto Guzzi, Harley-Davidson… qui ont des décennies d’existence. Le groupe KSR en a pleinement conscience, l’image de marque est à construire, tout comme le réseau qui continue de s’agrandir (140 points de vente pour Brixton en France, 35 distribueront la Cromwell), donc tout est à construire et c’est pour cela que les dirigeants misent sur des volumes raisonnables. La garantie de 3 ans vise également à rassurer les indécis. Pour le groupe KSR et sa marque Brixton, le pari de la grosse cylindrée est lancé et vraiment bien finie
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